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La veuve de Chris Cornell et son médecin sont parvenus à un règlement confidentiel dans une dispute juridique en cours sur les médicaments qui, selon elle, ont incité le rockeur à se suicider.
Vicky Cornell a accusé le Dr Robert Koblin d’avoir sur-prescrit des médicaments qui ont conduit au suicide de son mari en mai 2017 dans une chambre d’hôtel à Detroit, Michigan.
Dans son procès, elle a affirmé que Koblin avait prescrit 940 doses du médicament anti-anxiété Lorazepam ainsi que de l’oxycodone au cours des 20 derniers mois de sa vie sans examiner la star de Soundgarden.
Elle a allégué que le médecin n’avait pas protégé Cornell même s’il savait que la rock star était une «personne sujette à la dépendance» et n’a jamais averti son patient célèbre des dangers du suicide et d’autres effets secondaires.
« Au moment de sa mort, M. Cornell avait tout pour quoi vivre et planifiait un avenir d’enregistrements, de performances et de travail continu en tant qu’activiste caritatif », a ajouté le procès de Vicky.
Dans sa réponse, Koblin a insisté sur le fait que Cornell était bien conscient des risques liés aux médicaments anti-anxiété qui lui avaient été prescrits.
Vicky poursuivait le médecin pour des dommages non spécifiés, mais il semble qu’elle et Koblin soient parvenus à un règlement le mois dernier.
«Après des années de litiges et de négociations de règlement, les plaignants et (Dr Robert Koblin et Robertson Cardiovascular Center LLC) ont conclu un accord de règlement confidentiel pour résoudre toutes les réclamations revendiquées par chaque plaignant», déclarent les avocats de la famille Cornell dans des documents judiciaires.
Une audience pour mettre fin à la dispute juridique est prévue le 26 juillet.
Des traces de sédatifs et d’anxiété ont été retrouvées dans le système de Cornell au moment de sa mort.
Le médecin légiste a statué que Cornell était mort en se pendant et que les médicaments n’avaient pas contribué à la cause du décès.
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